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Ce qui mérite d'être fait mérite sans doute d'être bien fait. 

Mais tout ne mérite pas d'être fait (voir fixer ses priorités), ce qui constitue déjà une première étape dans la réduction de son stress au travail.

Et puis, en ce qui concerne ce qui mérite d'être fait,  la capacité de se satisfaire et de profiter de ce qu'on a fait correctement peut nous sauver des affres de la recherche de la perfection, souvent inutile et toujours porteuse d'anxiété. Tout ce qui dépasse le «bien fait» est voleur de temps,  lequel pourrait  être investi dans autre chose, souvent avantageusement

Faisons d'abord les choses correctement, puis on verra s'il vaut la peine de peaufiner et, dans l'affirmative, si on a le temps de le faire. 

Voici des critères pour bien faire son travail et savoir où s'arrêter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Critères de satisfaction au travail 

 

Quand on a un sentiment de satisfaction par rapport à une tâche qu’on a accomplie, on peut passer à autre chose sans malaise: on pourrait faire plus ou mieux, mais on n’a pas besoin d’en faire plus. On peut alors décrocher, ce qui constitue une étape essentielle pour rompre avec le stress lié au travail et pour se donner en conséquence une vie plus saine à l’extérieur du travail. Satisfait de son travail, on n’y pense plus à la maison (voir l’article Comment savoir où s’arrêter).

Une étape préalable au travail présenté ici consiste à fixer ses priorités (voir Fixer ses priorités); ensuite, pour chacune, on appliquera les critères suivants :

 

Critères de satisfaction:

 

1 : fonctionnel : ai-je atteint mon objectif?

2 : esthétique : l’ai-je atteint en respectant l’art de faire les choses (professionnalisme)?

3 : relationnel : est-ce que j’ai satisfait les autres (clients, collègues, gestionnaire, etc.) ?

 

Le tout est évalué en tenant compte des ressources et circonstances : temps, outils, aide, etc.

La question qui se pose est: Ai-je raisonnablement atteint mon objectif, été professionnel et le résultat est-il satisfaisant pour les autres, compte tenu des circonstances?

Ensuite seulement: ai-je le temps ou le désir de faire davantage ou de faire mieux, compte tenu de mes autres priorités?

 

Stratégies avant d’aborder un mandat, une demande ou une tâche

 

1. Situer le degré de priorité. Si jugé prioritaire :

2. Évaluer la disponibilité et la qualité de l’aide, des outils et des ressources, bien évaluer le temps  (les circonstances)

3. Définir ce qui sera satisfaisant (aux plans fonctionnel, esthétique et relationnel)

c’est-à-dire définir à partir de quand on pourra savoir qu’on en a assez fait

4. Faire un plan de travail réaliste (on sous-estime très souvent le temps nécessaire)

Garder un œil sur l’évolution, réévaluer au besoin.

 

Attention à :

 

Perfectionnisme : pourrais-je faire mieux? (Oui, sans doute. Mais en ai-je fait assez?)

«Il faut, on n’a pas le choix» (On a au moins des choix : clarifier le mandat, prioriser, réviser l’objectif, l’échéance, les moyens, procéder par étapes, déléguer, responsabiliser, dire non, négocier des choses, demander de l’aide, choisir la meilleure chose à faire, choisir l’attitude à adopter, la vitesse d’exécution, le moment, le degré de qualité, le temps consacré, l’ampleur de l’effort, etc. voir le véritable enjeu de nos obligations)

Le besoin de mérite (viser les résultats plutôt que l’effort)

Qu’est-ce que les autres vont dire? (Ils diront que c’est bien si c’est bien)

Vouloir plaire à tout le monde ou à tout prix (ne pas confondre sa personne et son travail)

Ne voir que ce qui reste à faire (s’efforcer de voir ce qui a été fait)

Vouloir toujours faire plus ou mieux que ce qui est demandé  (vérifier les attentes réelles)

Vouloir toujours faire plus ou mieux que les autres (attention à ce «toujours»)

Se laisser décentrer, distraire (rester centré, efficient, conscient du temps)

Syndrome de l’imposteur (être conscient de sa compétence, savoir que ses preuves sont faites)