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Pour plus de détails, voir Le véritable enjeu de nos obligations: une question de choix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour des critères de satisfaction, voir Comment savoir où s'arrêter?

 

 

 

 

 

En ce qui concerne le travail, voir l'outil Fixer ses priorités

En ce qui concerne les priorités de vie, voir Situer le travail dans sa vie

 

 

 

 

 

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20 choix pour alléger le stress lié aux «obligations»

 

Le sentiment d’obligation de livrer la marchandise même en cas de surcharge est à la base de beaucoup de maladies liées au stress chronique. Dès qu’on pense en termes de «Il faut» ou de «Je n’ai pas le choix», les risques sont grands qu’on ne s’inflige une tension, causée par la peur de ce qui se passerait si on ne remplissait pas cette obligation. Cette peur maintient le stress aussi longtemps qu’on n’a pas rempli l’obligation. En cas de surcharge, on manque de temps pour tout terminer, si bien que le stress perdure et voilà la fatigue, l’insomnie, la maladie.

Or, le plus souvent, la peur n’est pas fondée ; de plus elle ne sert à rien, car on pourrait tout aussi bien accomplir la même quantité de tâche en choisissant de le faire plutôt qu’en s’y obligeant. Et on pourrait aussi le plus souvent arriver à atteindre ses objectifs en procédant autrement. Le stress ne sert à rien, c’est notre façon de penser qui nous empoisonne la vie.

Voici une autre façon de penser.

Pour passer de l’obligation à l’option.

Derrière tout «il faut»  se trouve un objectif: il est très utile de connaître cet objectif si on veut se donner des choix. Pourquoi faut-il ?  «Il faut ceci parce que je veux cela»  ou  «il faut ceci parce que j’ai peur de cela». Si on formule l’«obligation» ainsi, on peut alors se demander pourquoi on croit qu’il faut ceci ou cela, et répondre à la question en se référant à ses désirs et à ses peurs.

Chaque  «il faut»  constitue ainsi  un moyen d’atteindre un objectif. Toute pensée comportant un «il faut»  est fondamentalement basée sur une logique selon laquelle on ne peut atteindre cet objectif qu’en faisant «ce qu’il faut». Or, il peut s’avérer très utile de s’interroger sur cette logique pour voir si, d’une part, la réalisation de notre «il faut»  nous conduit bien à notre objectif et, d’autre part, s’il n’y aurait pas d’autres moyens plus efficaces ou moins onéreux d’atteindre cet objectif. Nous voici alors dans le domaine des choix.

La question qui se pose ici est: est-il vraiment inévitable que je fasse ce que je crois qu’il faut que je fasse pour atteindre mon objectif ?

«Il faut que ce soit fini vendredi» devient «Il faut que ce soit fini vendredi parce que je veux ceci ou que j’ai peur de cela». Alors, est-il vraiment nécessaire d’atteindre cet objectif, de l'atteindre avant vendredi ? Mes peurs de ce qui va arriver si on ne réussissait pas sont-elles vraiment fondées? Cet objectif est-il prioritaire comparé à ceux que je pourrais négliger en m’efforçant de l’atteindre ? Suis-je la seule personne responsable de l’atteinte de cet objectif ? Puis-je confier ou faire confier la tâche ou une partie de la tâche à d’autres? Puis-je utiliser de nouveaux moyens pour l’atteindre l'objectif ? Pourrais-je bien faire et me satisfaire de moins de perfection qu’à mon habitude ? Pourrais-je y travailler avec une attitude plus dégagée ? Etc.

Voici quelques options et pistes de réflexion qui peuvent nous faire passer d’un monde d’obligations à un monde de choix.

 

20 choix

1. Le choix du point de vue

Selon quel point de vue cette obligation que je m’impose est-elle obligatoire?  Ce point de vue est-il fondé: est-ce que j'arrive vraiment à ce que je désire en m’imposant cette obligation,  cette tâche? Existe-t-il d'autres points de vue qui pourraient la rendre moins indispensable, sinon inutile?

Dans l'esprit contraire, comment me donner un point de vue qui rendrait cette «obligation» plus stimulante? Par exemple, garder en tête l'objectif (stimulant?) qui se cache derrière cette prétendue obligation.

 

2. Le choix de maintenir ou d'abandonner son objectif personnel

Quel est l'objectif personnel qui m'amène cette obligation? Est-ce que je veux vraiment le garder dans ma vie, maintenant?  Par exemple, est-ce que je tiens vraiment à garder ma relation avec telle personne, mon revenu actuel ou mon emploi, mon image, tel ou tel projet, telle ou telle promesse, telle ou telle idée, etc., qui m' «oblige» à telle ou telle chose? Si je réalise que je n’ai plus besoin de cet objectif, comment le laisser aller? Si je veux le garder, comment consentir profondément à utiliser les moyens de l’atteindre?

 

3. Le choix d’explorer ses peurs

Que se passera-t-il vraiment, concrètement, dans cette situation particulière si je ne fais pas ce que je crois «qu’il faut» faire, si ce n’est pas moi qui le fais, si ce n’est pas aussi bien fait que d’habitude ? Cette peur est-elle fondée ou est-elle un relent de mon éducation ? Puis-je m’autoriser à vérifier les véritables conséquences à faire les choses autrement (voir les autres choix) auprès des personnes concernées ? Si je suis la seule personne concernée, puis-je prendre conscience de mes peurs ou de mon anxiété et travailler à les réduire ? Comment me permettre de réduire ma tendance à dramatiser, à appréhender, à me sentir coupable de choses sans véritable importance ?

 

4. Le choix du degré de priorité

Cette supposée obligation est-elle plus importante que ce que je pourrais faire d'autre si je lui consacrais moins de temps, si je m'y livrais moins souvent, si je me permettais d'abord de faire des choses pour moi, ou encore de faire des choses qui me semblent plus saines, plus importantes ou plus agréables? À quel rang fixer cette «obligation» dans la liste des choses auxquelles j’accorde du temps en premier? Où la placer dans mon contexte actuel? Que se passera-t-il vraiment si je la place plus bas dans mes priorités ? Comment dire au demandeur que sa requête n’entre pas dans le cadre de mes responsabilités ou de mes priorités ?

 

 5. Le choix du degré de responsabilité

Me revient-il hors de tout doute d'accomplir cette tâche? Quelles sont les parties qui relèvent de ma responsabilité? Comment clarifier ce qui me revient avec les autres personnes impliquées? Comment ne pas prendre plus de responsabilités que ce que j'ai le pouvoir de mener à bon port? Comment cesser de prendre en charge les tâches qui reviennent aux autres ou qui pourraient leur revenir? Comment mieux penser en termes de coresponsabilité quand cela s’applique? Comment être responsable sans tout me mettre sur le dos ? Comment ne pas me porter volontaire pour prendre de nouvelles responsabilités quand j’ai déjà assez (ou trop) de travail ?

 

6. Le choix du nécessitant

Qui a ou semble avoir besoin que cette tâche soit réalisée? Dans quelle mesure cette personne s'implique-t-elle dans la satisfaction de son besoin? Comment rajuster mon contrat avec elle pour qu'il soit plus juste, ou plus respectueux de l'ensemble de mes tâches ? Comment éviter de toujours prendre en charge de combler les besoins ou désirs des autres, ce qui ne m’interdit pas de les aider quand je le juge bon? Comment renvoyer le nécessitant à ce qui lui revient comme responsabilités plutôt que de les assumer moi-même ?

 

7. Le choix de l'exécutant

Y a-t-il d'autres personnes que moi qui pourraient ou devraient se charger de cette tâche? Comment le leur faire clairement savoir? Comment ne pas m'offrir comme volontaire maintenant si je pense le regretter plus tard? Comment accepter de déléguer une partie de ce qui me revient à d'autres, qui disposent de plus de temps, de plus d'énergie ou qui seraient heureux de s'en charger ou de m'aider?

 

8. Le choix de l'attitude

Dois-je nécessairement me sentir accablé devant cette supposée obligation? Si je choisis vraiment de la remplir, comment agir avec un certain plaisir, une certaine sérénité, un certain sens de la satisfaction, plutôt que de me sentir esclave et de vouloir m'en débarrasser au plus tôt?

 

9. Le choix du moment

Puis-je reporter cette tâche jusqu'à un moment où j'aurai davantage le goût ou l’énergie de m'y mettre? Comment me le permettre? Comment le négocier? À l’inverse, comment accepter d’accomplir cette tâche maintenant même si elle n’est due que pour plus tard, de façon à m’en libérer l’esprit? Dans quel ordre faire les choses pour que ce soit agréable?


10. Le choix de procéder par étapes

Serait-il plus agréable d'exécuter le mandat que je m'impose (que je choisis) par étapes? Si oui, comment planifier ces dernières et comment insérer des choses agréables entre chacune? Comment me permettre d’y aller une étape à la fois? Comment trouver de la satisfaction à la fin de chacune de ces étapes plutôt qu’uniquement à la fin ? Comment éviter de peaufiner jusque dans les moindres détails des choses qui vont nécessairement être revues et modifiées en cours de route?

 

11. Le choix des moyens

Comment procéder pour que l'exécution de ce que j'ai à faire (de ce que je choisis de faire) soit agréable, moins exigeant en temps ou en énergie, tout en menant à un résultat satisfaisant?

 

12. Le choix de la vitesse d'exécution

Suis-je obligé de courir pendant que j'accomplis cette tâche? Quel serait le bon rythme pour moi? Comment me permettre de l’adopter et de le respecter? Comment me rappeler qu’on peut être efficace sans être pressé, que je n'ai pas besoin de stress pour exercer mes compétences ?

 

13. Le choix de l'échéance

Quand veut-on que cette tâche soit terminée? Qui en a décidé? L'échéancier est-il réaliste? Peut-on le réévaluer? Comment négocier un échéancier réaliste pour moi? Comment reporter d’autres échéanciers si je choisis ou si on choisit de respecter celui-ci ?

 

14. Le choix de la fréquence

En quoi est-il nécessaire d'accomplir cette tâche aussi souvent? Comment m’y livrer moins souvent? Comment m’y livrer beaucoup moins souvent tout en continuant d’atteindre des résultats satisfaisants?

 

15. Le choix de la qualité du produit final

Comment remplir cette obligation de façon à en être satisfait, sans nécessairement me contraindre à la perfection ou à la qualité que je m'oblige habituellement à atteindre? Que signifie «satisfaisant» dans ce cas-ci, à ce moment-ci, compte tenu de l’importance relative de cet enjeu, de mon objectif et du contexte qui prévaut? Comment arriver à être satisfait, ce qui permet de décrocher, avant d’avoir atteint la perfection ?


16. Le choix du temps consacré

Plutôt que de consacrer «le temps qu’il faut» à la tâche, comment lui accorder un laps de temps prédéterminé: une heure de ménage, trente minutes pour le courriel, trois heures pour aider ma sœur, une heure pour cette réunion, etc. ? Quand le temps est écoulé, je/on passe à autre chose. Habituellement, le fait de s'imposer cette contrainte aide à laisser de côté ce qui n’est pas essentiel à la réalisation de l’objectif.

 

17. Le choix du degré d'investissement personnel

Comment dépenser moins d'énergie tout en obtenant un résultat équivalent, et peut-être même plus satisfaisant? Un coup de téléphone plutôt qu'une visite? Un pansement bien fait plutôt qu'une visite à l'urgence de l'hôpital? Un repas entre amis où chacun apporte un plat plutôt qu'un grand festin huit services que je paie et prépare seul? Un document de travail fait de propositions à discuter en équipe  plutôt qu’un plan quinquennal fignolé, alors qu’il sera forcément amendé ? Comment me centrer davantage sur le résultat que je cherche et moins sur le mérite ou l’admiration que ma performance pourrait susciter? Comment me satisfaire ce qui répond à l’objectif plutôt que de toujours chercher à faire plus, mieux, à la perfection ?

 

18. Le choix d'accepter de changer l'image qu'on projette

Comment mieux vivre avec ce que je crois que les gens vont dire si je me libère totalement ou en partie de cette obligation dont je ne veux plus? Comment vérifier s’ils vont vraiment penser ce que je crois qu’il vont penser? Comment me libérer de mon propre jugement ou de mes peurs plutôt que de m’obliger à toutes sortes de choses qui n’ajoutent pas de valeur réelle à ce que je produis? Par ailleurs, comment accepter que certains me critiquent sans me dévaloriser moi-même avec leur jugement?

 

19. Le choix d'en faire une question morale

Serait-il vraiment  immoral, incorrect (ou moins correct ) de me libérer un peu de cette «obligation» ou de m'en débarrasser carrément? Moins correct pour qui? Moins correct selon qui? Y-a-t-il vraiment faute ou ai-je une épouvantable propension à me sentir coupable pour rien ?

 

20. Le choix d'en faire un enjeu de l'estime de soi

Est-ce que je mériterais vraiment de m'estimer moins ou de me mépriser si je choisissais de me débarrasser de cette tâche, de l'accomplir autrement, d'en retarder l'accomplissement, d'en remettre la charge aux personnes à qui elle revient, etc.? Ma valeur comme personne est-elle vraiment impliquée dans ce cas-ci?