La version de votre navigateur est obsolète. Nous vous recommandons vivement d'actualiser votre navigateur vers la dernière version.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Voir notre article sur les choix

 

 

Voir Contribuer sans se vider

 

 

 

 

 

Voit le mille-pattes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Attitudes et comportements qui augmentent les risques de burnout

 Cette liste est adaptée de mon livre sur le burnout. Elle énumère certaines attitudes, croyances et comportements qui sont fréquents chez les gens qui perdent leurs forces au travail, jusqu'au burnout. En psychothérapie, nous aidons nos clients à prendre conscience de leurs façons automatiques et «naturelles» de penser ou de se comporter, afin de les changer pour d'autres plus saines. En voici quelques-unes qui reviennent souvent.

Le fait de lire la liste pourrait vous aider à repérer les pièges qui contribuent à vous faire vivre du stress inutile.

 

Attitudes et comportements qui augmentent les risques de stress chronique au travail

 

On croit qu'on n'a pas le choix de faire tout ce qu'on fait.

On croit que le repos «se mérite», qu'il vient «après», quand on a fini de tout faire.

On se considère soi-même davantage comme une ressource que comme une personne, c'est-à-dire qu'on sabote continuellement sa vie en la mettant aveuglément au service de ce qu'on se croit obligé de faire, surtout au travail, mais aussi à la maison.

On a une conception rigide de ce qui «doit» être fait, de comment cela «doit» être fait, on veut maintenir la qualité à tout prix, on respecte les échéances coûte que coûte, etc.

On a absolument besoin d'être apprécié (même par ses bourreaux).

On cumule de nombreux secteurs d'activités en même temps: deux emplois, une famille, des études, etc.

On ne respecte pas ses signaux d'alarme.

On admire les gens qui sont capables de tout faire sans manifester de fatigue excessive, et on s'efforce de leur ressembler plutôt que de respecter ses signaux de fatigue ou de détresse.

On laisse son estime de soi dépendre de sa performance peu importent les conditions.

On voit la vie comme une corvée: on fait tout ce qu'on fait parce qu'il le faut, même dormir, manger et se faire plaisir, même prendre soin de soi!

On reste le nez collé à ce qu'on croit devoir faire, on ne prend jamais de recul.

On délaisse ce qui, tout en étant très important, ne se présente pas comme une urgence: par exemple, répondre à ses besoins affectifs et à ceux de ses proches, garder des habitudes de santé (repos, sport, alimentation équilibrée, etc.), voir à l'organisation du travail, fixer des priorités et s'y tenir, etc.

On est réactif plutôt que proactif.

On entretient l'idée que l'employeur étant le grand responsable du problème, c'est à lui qu'il revient de procéder à des changements dans sa façon de faire.

On «met le paquet », on donne un coup parce qu'on croit que les changements sont temporaires et que les choses vont bientôt revenir à la normale.

On répond toujours à ce qui se présente comme une urgence, sans prendre le temps de déterminer si cela représente un enjeux vraiment important.

On préfère ne pas entendre les commentaires qui concernent notre fatigue et ses causes, ou notre implication démesurée au travail.

On préfère croire qu'on s'investit de façon démesurée au travail parce qu'il y a beaucoup de travail plutôt que parce qu'on est incapable de mettre des limites aux demandes.

On accepte la responsabilité de mener à bien des tâches sur lesquelles on n'a pas de pouvoir.

On a peur de l’autorité, on reste soumis aux demandes, même abusives.

La moindre erreur nous fait nous sentir incompétent, même si notre compétence est reconnue par tout le monde.

On se plaint volontiers de notre tâche et des autres, mais on exprime peu ce qu'on ressent; on dit non pas «J'ai mal», mais plutôt «Ils ne sont pas corrects».

On accepte qu'il y ait des perdants (dont nous-même, le plus souvent).

On amène du travail chez soi, avec l'espoir qu'on va pouvoir l'accomplir, et on se sent coupable si on n'y arrive pas.

On est toujours en compétition, on prend tous les moyens pour gagner.

On s'isole quand on se sent incompétent, on cache ses «faiblesses», ses erreurs.

On cède aux pressions et on fait des choses qui vont à l'encontre de nos valeurs personnelles profondes.

On fait passer le maintien ou l'augmentation de sa condition financière bien avant sa santé.

 

L'outil suivant Compétences et ressources personnelles aborde les mêmes thèmes et peut avantageusement compléter celui-ci.